Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

Le cheval, meilleur ami du peintre

Cheval de trait harnaché ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Cheval de trait harnaché
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Cheval pie au repos à l'écurie ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Cheval pie au repos à l'écurie
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

 

Eugène Delacroix

“Cheval tourné à gauche”

vers 1825

crayon, lavis brun, aquarelle, rehauts de gouache rouge et gomme arabique, sur papier

inv. 207

 

Théodore Géricault

“Cheval pie au repos à l’écurie”

1er quart 19e siècle

crayon graphite, lavis brun, aquarelle et rehauts de gouache blanche, sur papier

inv. 2099

 

 

 

          La représentation de ce cheval de trait est influencée par son ami et mentor Théodore Géricault (1791-1824). De nombreuses esquisses destinées à un usage privé témoignent du vif intérêt de Delacroix pour cet animal et de sa joie infatigable à l'observer et à le dessiner, dans toutes sortes d’attitudes. Dans son “Journal”, dès le 5 octobre 1822, Delacroix s’exhorte à aller étudier des chevaux à la poste ou alors, comme au 15 avril 1823, à aller aux écuries tous les matins.

 

Cependant, Delacroix ne partage pas la passion de Géricault pour l’équitation. Contrairement à son camarade, il ne représente que rarement le type du cheval de trait. Ce motif ne réapparaît pas dans l’œuvre de l’artiste au cours des décennies suivantes : après les années 1820, Delacroix s’intéresse à des chevaux plus fougueux, principalement des étalons arabes.

 

Bien qu’éprouvant toujours de l’admiration pour Géricault, il se montre parfois critique, dénonçant dans les lithographies de son aîné le manque de proportion et l’excès de détail. Ses griefs sont résumés au mot “Cheval” dans les notes qu’il rédige en vue d’établir son “Dictionnaire des Beaux-Arts” : Géricault trop savant. Rubens et Gros supérieurs.”

 

Page suivante