Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

Shakespeare romantique

Étude pour "Polonius et Hamlet" ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Étude pour "Polonius et Hamlet"
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Polonius et Hamlet ; © National Galleries of Scotland
Polonius et Hamlet
Informations supplémentaires
© National Galleries of Scotland
Étude pour "Hamlet fait jouer aux Comédiens la scène de l'empoisonnement de son père" ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega
Étude pour "Hamlet fait jouer aux Comédiens la scène de l'empoisonnement de son père"
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché M. Horiot-Ortega

 Eugène Delacroix

“Étude pour “Polonius et Hamlet”

1834

crayon graphite sur papier

inv. 1932

 

Polonius et Hamlet” et Hamlet fait jouer aux Comédiens la scène de l'empoisonnement de son père

1864

lithographie sur papier

National Galleries of Scotland

 

“Étude pour “Hamlet fait jouer aux Comédiens la scène de l'empoisonnement de son père”

1834

crayon graphite, plume et encre brune, sur papier

inv. 1930

 

 

 

 

 

          La suite lithographique que Delacroix consacre à “Hamlet” entre 1834 et 1843 témoigne de l’admiration du peintre pour l’œuvre de Shakespeare (1564-1616).

 

Le peintre, qui a appris l’anglais auprès de Charles Soulier découvre l’énergie des personnages shakespeariens dans “Richard III”, Henri VI”, “Othello” et “La Tempête” lors d'un voyage à Londres, en mai 1825. Deux ans plus tard, comme Hugo, Vigny, Dumas, Nerval et Berlioz, il assiste aux représentations d’“Hamlet” à l’Odéon. Entre 1824 et 1859, le peintre consacre ainsi à Shakespeare une vingtaine de peintures dont la moitié traite d’Hamlet.

 

Les deux études préparatoires du musée Bonnat-Helleu montrent un parti pris d’austérité avec très peu de personnages, un décor réduit à l’essentiel et un cadrage très resserré sur les figures. Dans l’acte II, scène II, le comportement d’Hamlet s’est profondément modifié : il paraît étrange et même fou à ses proches, que ce soit la fille du conseiller Polonius, Ophélie dont il est amoureux, ou le roi et la reine. La situation retenue ici est une des plus connue du drame. Survient Hamlet lisant. Polonius engage la conversation avec lui. “Que lisez-vous monseigneur ?... Des mots, des mots, des mots.”

 

Les gravures réalisées à partir de ces dessins ne remportèrent aucun succès auprès du public et le journal L’Artiste alla même jusqu’à évoquer des « pages désolantes » que l’artiste aurait mieux fait de garder dans ses cartons.

 

Page suivante