Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

La récompense suprême

La Résurrection de Lazare ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
La Résurrection de Lazare
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Vue de Rome, prise du Pincio ; Croquis (verso) ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Vue de Rome, prise du Pincio ; Croquis (verso)
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

Victor Baltard (1805-1874)

"Vue de Rome, prise du Pincio"

entre 1834 et 1839

plume et encre grise sur papier

inv. 162

  

Léon Bonnat (1833-1922)

"La Résurrection de Lazare"

1857

huile sur toile

inv. CM 254

 

 

 

            De tous les concours auxquels se soumettent les artistes, le prix de Rome apparaît comme le plus complexe et le plus prestigieux. Non seulement il attire l'attention de la presse internationale, mais il ouvre la porte à la célébrité. Institué par l'Académie des Beaux-Arts, il permet de sélectionner les étudiants qui suivront un enseignement de 4 à 5 ans à Rome.


            Victor Baltard (1805-1874) donne un panorama de la villa Médicis, sur la colline du Pincio, contre la muraille d’Aurélien. Les lauréats, dont le futur architecte, ont le privilège d’y résider lors de leur séjour à Rome, à partir de 1803.

 

            Pour concourir, les postulants, qui doivent avoir moins de trente ans, ont, entre autres, à présenter une lettre de recommandation d'un maître reconnu et composer une œuvre en loge, dans un temps limité. Après deux tentatives, Léon Bonnat (1833-1922) propose en 1857 une toile sur le thème de la Résurrection de Lazare qui lui vaut un second prix. Séjournant à Rome, le peintre, sans doute un peu amer, critique la légèreté et le manque d’assiduité de certains lauréats dans les lettres adressées à ses amis en France :

"[…] Le tort des pensionnaires en général est de faire les envois exclusivement pour remplir les conditions exigées. […] Ils croient que le titre de pensionnaire suffit pour faire d’eux de grands peintres. En général ils travaillent trop en grands seigneurs, en prenant largement leurs aises. Il y a heureusement des exceptions." (Saigne, 2017, p. 30)

 

Page suivante