Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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La fascination des maîtres

Intérieur de la chapelle Sixtine ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Intérieur de la chapelle Sixtine
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
La Création d'Adam ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Botella
La Création d'Adam
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Botella
Copie d'après "L'Expulsion du Paradis terrestre" ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Copie d'après "L'Expulsion du Paradis terrestre"
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

Léon Bonnat (1833-1922)

"Intérieur de la chapelle Sixtine"

huile sur toile

inv. 1146

 

Léon Bonnat (1833-1922) d'après Michel-Ange (1475-1564)

"La Création de l'Homme"

entre 1858 et 1861

huile sur toile

inv. 1152

 

Léon Bonnat (1833-1922) d'après Michel-Ange (1475-1564)

"Copie d'après "L'Expulsion du Paradis terrestre"

entre 1858 et 1861

crayon, estompe et lavis sur papier

inv. 2496


 

           Lors de leur séjour à l’Académie, les lauréats du prix de Rome étudient et copient les grands chefs-d’œuvre de l’Antiquité et de la Renaissance. Le XIXe siècle redécouvre notamment le génie de Michel-Ange, véritable modèle pour toute une génération d’artistes – Ingres, Géricault, Delacroix, Rodin – en quête de modernité.

 

           Candidat malheureux au prix de Rome, Léon Bonnat (1833-1922) part pour la Ville éternelle en janvier 1858, grâce à une bourse octroyée par le conseil municipal de Bayonne. Le jeune artiste voue une admiration sans borne au maître florentin et son œuvre emblématique : les fresques ornant la Chapelle Sixtine. Il réalise alors de nombreuses copies d’études, des dessins et des esquisses à l’huile essentiellement pour apprendre et répondre à certaines commandes.

 

           Il livre une vision déserte de ce haut lieu du Vatican, dont le décor n'est qu'à peine suggéré et rapidement brossée dans une gamme de couleurs limitées. Avec ce tableau, Bonnat produit une version profane du "Vendredi Saint à la chapelle Sixtine" qu'il peint en 1860, en s'inspirant du tableau d'Ingres de 1814, "Le pape Pie VII dans la chapelle Sixtine".

 

 

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