Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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La richesse culturelle de l'Empire ottoman

Vue de l'Acropole à Athènes : les Propylées ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Vue de l'Acropole à Athènes : les Propylées
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

 

 

            Si les campagnes Napoléoniennes ont focalisé l'attention des artistes sur l'Égypte au début du siècle, les fouilles anglo-allemandes mettent la Grèce antique à l'honneur dans les années 1810. Puis la guerre d'indépendance place le pays dans une perspective plus contemporaine, tournée vers l'Asie Mineure. Les missions diplomatiques, notamment celle menée par Édouard de Sercey en Perse et Mésopotamie, en 1839, sont l'occasion pour les peintres qui les accompagnent de proposer une image plus véridique de ces pays souvent fantasmés. L'émulation européenne en archéologie pousse la France à mener des campagnes au Proche-Orient et contribue à réinscrire enfin dans l'Histoire la Syrie et la Palestine.

 

            Le critique d'art Jules Castagnary résume ainsi, en 1876, l'éclosion du mouvement orientaliste : "C'est l'insurrection de la Grèce et la mort de lord Byron qui furent le point de départ. Il y eut alors en France une émotion comme on n'en a pas vu depuis[...]. Tous les regards, tous les cœurs se tournèrent vers le Bosphore. Dans les conversations, il ne fut plus question que de Missolonghi, de Chio, de Stamboul et du grand Canaris. La jeunesse fut entraînée. Tout le monde se mit à faire de l'Orient d'intuition, sans l'avoir vu, sans le connaître. […] Enfin […] l'Orient était ouvert à nos paysagistes ; Decamp et Marilhat s'y précipitèrent." (Castagnary, 1876, pp. 1-2)