Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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À l'ombre du Vésuve

Ruines de Pompei ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Ruines de Pompei
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Femme drapée ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Femme drapée
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Fragment de fresque ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Fragment de fresque
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

Léon Bonnat (1833-1922)

"Ruines de Pompéi"

1859 (?)

crayon graphite, estompe et rehauts de craie blanche sur papier

inv. 2481

 

Léon Bonnat (1833-1922)

"Femme drapée", Pompéi

1859 (?)

crayon graphite sur papier

inv. 2484

 

Italie, époque romaine

"Fragment de fresque : buste de jeune homme"

fragment de peinture murale à fresque, polychrome

Ancienne collection de Léon Bonnat

                                                                                inv. 805

 

            Dans une saisissante atmosphère de fin du monde, le "Dernier jour de Pompéi" est restitué par le peintre russe Karl Brullov (1799-1852). La toile monumentale remporte le grand prix de peinture au Salon de 1834. Redécouvert au milieu du XVIIIe siècle, le site devient un chantier de fouilles important, mais aussi une source d’inspiration pour les artistes, comme Herculanum.

 

            Sous l’impulsion des néo-grecs, les deux villes romaines attirent les artistes, passionnés par les peintures antiques. Les voyageurs déambulent dans les ruines exhumées et visitent le musée archéologique de Naples où sont conservés les vestiges. Les peintres, qui dessinent côté à côte lors de ces excursions s'influencent réciproquement : ainsi, Léon Bonnat (1833-1922) et Claude-Ferdinand Gaillard (1834-1887) ont restitué avec délicatesse la fresque ornant la palestre des bains d’Herculanum, découverte au musée en 1861.

 

            Ces travaux reflètent les évolutions de l’archéologie, et sont autant de regards sur les enjeux esthétiques de l’époque. Les œuvres exécutées sur le sol italien sont admirées, copiées et diffusées à Paris, créant un style pompéien prisé par toute la société. Le décor de la cour du Palais des études des Beaux-Arts de Paris est un exemple emblématique.

 

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