Oeuvre : Précisions - "Charlotte Corday à Caen en 1793" | Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne

Résumé :

Tony Robert-Fleury
"Charlotte Corday à Caen – 1793 / Son esprit la portait à la lecture…"
1874
huile sur toile
inv. CM 177

Le peintre représente Charlotte Corday à Caen en 1793, quelques jours avant qu’elle n’exécute Jean-Paul Marat dans son bain à Paris. Cette jeune fille normande, familière des philosophes des Lumières, éprise des idéaux de la Révolution et proche des Girondins, apparaît ici méditant. Le groupe des Girondins à l’Assemblée nationale était dans une posture politique délicate durant l’été 1793 et certains de ses membres, en état d’arrestation, trouvèrent refuge à Caen. Charlotte Corday, considérant que le montagnard Marat était l’ordonnateur de ces arrestations, le poignarda le 13 juillet 1793. Immédiatement arrêtée, elle fut guillotinée cinq jours plus tard.

Le peintre inspiré par la lecture d’un succès de librairie, "Histoire des Girondins" d’Alphonse de Lamartine (1847), propose l’un des rares portraits avant le crime, de celle qui devient « l’ange de l’assassinat » sous la plume romantique de Lamartine.
Tony Robert-Fleury fut élève à l’École des beaux-arts de Paris auprès de Léon Cogniet puis Paul Delaroche. Peintre d’histoire et de portraits, Robert-Fleury avait, dès 1867, illustré la page de garde d’« Ingénue – Les Blancs et les Bleus » d’Alexandre Dumas par une délicate image de Charlotte Corday.

Tony Robert-Fleury "Charlotte Corday à Caen – 1793 / Son esprit la portait à la lecture…" 1874 huile sur toile inv. CM 177 Le peintre représente Charlotte Corday à Caen en 1793, quelques jours avant qu’elle n’exécute Jean-Paul Marat dans son bain à Paris. Cette jeune fille normande, familière des philosophes des Lumières, éprise des idéaux de la Révolution et proche des Girondins, apparaît ici méditant. Le groupe des Girondins à l’Assemblée nationale était dans une posture politique délicate durant l’été 1793 et certains de ses membres, en état d’arrestation, trouvèrent refuge à Caen. Charlotte Corday, considérant que le montagnard Marat était l’ordonnateur de ces arrestations, le poignarda le 13 juillet 1793. Immédiatement arrêtée, elle fut guillotinée cinq jours plus tard. Le peintre inspiré par la lecture d’un succès de librairie, "Histoire des Girondins" d’Alphonse de Lamartine (1847), propose l’un des rares portraits avant le crime, de celle qui devient « l’ange de l’assassinat » sous la plume romantique de Lamartine. Tony Robert-Fleury fut élève à l’École des beaux-arts de Paris auprès de Léon Cogniet puis Paul Delaroche. Peintre d’histoire et de portraits, Robert-Fleury avait, dès 1867, illustré la page de garde d’« Ingénue – Les Blancs et les Bleus » d’Alexandre Dumas par une délicate image de Charlotte Corday.

Domaine :

peinture

Auteur :

ROBERT-FLEURY Tony (peintre)

Précisions concernant l'auteur :

Paris, 1837 ; Paris, 1912

Ecole de l'auteur ou de l'oeuvre :

France

Titre :

Charlotte Corday à Caen en 1793

Précisions sur la représentation :

Charlotte Corday, en pied, de trois-quarts, presque de profil, vêtue d'une robe blanche à rayures et coiffée d'un fichu blanc retenu par un ruban noir sur le haut du crâne, avance sur un chemin de terre ; elle tient un livre dans ses mains ; son regard se perd dans le lointain ; fond de paysage : clairière, arbres au fond, une maison avec une grande cheminée à droite

Représentation - Iconographie :

portrait de femme (Corday d'Armont Charlotte, debout, de trois-quarts, livre) ; fond de paysage (clairière, arbre, maison)

Période (siècle ou millénaire) :

3e quart 19e siècle

Millésime de l'oeuvre :

1874 achevé en

Technique et matériaux :

toile

peinture à l'huile (huile sur toile)

Dimensions :

H. 213,9 cm ; l. 128,8 cm ; E. 2,5 cm ; VOLUM. 0,0689 (sans cadre) ; H. 221,8 cm ; l. 126,6 cm (avec baguette)

Précisions inscriptions :