Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

Retrouvez-nous sur :

 
 
 
PARTAGER  

La vérité de l’enfance

Portrait de jeune garçon (recto) ; Portrait de jeune femme (verso) ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Portrait de jeune garçon (recto) ; Portrait de jeune femme (verso)
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Portrait de jeune garçon (recto) ; Portrait de jeune femme (verso) ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Portrait de jeune garçon (recto) ; Portrait de jeune femme (verso)
Informations supplémentaires
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

  

 

 

 

Louis-Léopold Boilly

(1761-1845)

"Portrait de jeune garçon" ; "Portrait de jeune femme" (verso)

vers 1800

pierre noire ou fusain ?, estompe et rehauts de craie blanche sur papier bleu passé (recto)

pierre noire ou fusain ?, estompe et rehauts de craie blanche (verso)

inv. 1774

 

 

 

 

         

 

 

          L’enfance est un thème important dans la peinture de Louis-Léopold Boilly. Sa représentation est intimement liée aux conceptions éducatives et esthétiques de son temps. En la montrant sous un jour simple et rustique, l’artiste s’affirme comme un héritier de Jean-Jacques Rousseau.

 

Ce jeune garçon surprend par sa désinvolture et fait écho aux écrits du philosophe. La chemise froissée et la veste ouverte sont les vêtements du quotidien. Le petit nez retroussé, la bouche charnue, légèrement pincée, et le menton volontaire sont éclairés par des touches de craie blanche.

 

Le dessin, sans doute une représentation de l’un des enfants Boilly, est réservé au cercle intime. Au verso, le portrait serait celui de madame Boilly avec un fichu de gaze et la tête couverte d’un large bonnet.

 

En 1988, un second portrait par Boilly enrichit les collections du musée : un Enfant tenant un oiseau, à la facture porcelainée (huile sur toile, 22,1 x 16,7 cm, inv. CM 471). Cette œuvre se rapproche de la figure du Christ enfant au chardonneret, référence qui expliquerait un traitement moins spontané du modèle.

 

Page suivante