Musée Bonnat-Helleu, musée des beaux-arts de Bayonne
© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
 

Musée Bonnat-Helleu
musée des beaux-arts de Bayonne
5 rue Jacques Laffitte
64100 Bayonne
05 59 46 63 60

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La famille en représentation

Portrait de la princesse Marie Amélie d'Orléans ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Portrait de la princesse Marie Amélie d'Orléans
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Fig. 1 : “La famille du duc de Montpensier”, Bayonne, musée Bonnat-Helleu, crayon graphite sur papier, inv. 2668 ; © Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero
Fig. 1 : “La famille du duc de Montpensier”, Bayonne, musée Bonnat-Helleu, crayon graphite sur papier, inv. 2668
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© Bayonne, musée Bonnat-Helleu / cliché A. Vaquero

 

 

 

 

Federico de Madrazo y Kuntz

(1815-1894)

"Portrait de la princesse Marie Amélie d’Orléans"

novembre 1858

crayon graphite, plume et encre brune sur papier beige

inv. 1419

 

 

 

         

 

 

 

 

          Le visage légèrement tourné de côté, un regard doux et rêveur : c’est une enfant bien calme qui nous apparaît à travers ce portrait, fin et délicat, par Federico de Madrazo. L’artiste a identifié son modèle, si sage et tranquille, au bas de son dessin : il s’agit de la princesse Marie Amélie d’Orléans, l’une des filles du duc de Montpensier.

 

Ce dernier avait chargé Madrazo y Kuntz de réaliser, durant son séjour à Séville en 1858, un portrait collectif représentant sa famille dans les jardins de leur résidence. Le peintre, portraitiste officiel de la famille royale espagnole depuis 1844, recevait de nombreuses commandes de l’aristocratie et de la bourgeoisie.

 

Madrazo travaillait ses compositions à l’aide de multiples dessins préparatoires, qui lui permettaient de détailler, outre les traits de ses modèles, leurs vêtements et les décors. Le musée conserve quatre autres études de Madrazo pour le portrait des Montpensier, qui demeurera un projet inachevé (fig 1).

 

Le portrait au crayon de la princesse Amélie reflète moins son véritable caractère que l’image d’une enfance paisible, matérialisant l’harmonie filiale que son milieu cherchait à incarner en société. L’intime, ici, se donne à voir.

 

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